Abdallah, athlète professionnel, a réussi à s'échapper de Gaza. Son ami Jehad, lui, y vit toujours. Il y entraîne de jeunes athlètes pour qui le sport reste le seul espace teinté d'espoir au milieu du conflit. Faut-il partir pour accomplir ses rêves ou rester pour se battre pour son pays ? La question forme le fil rouge de ce récit bouleversant sur le dépassement personnel.
Film primé : Étoile de la Scam 2021. Sélection "Bouquet contre-cultures", Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO), Saint-Denis (France), 2021. Compétition nationale, Visions du Réel, Nyon (Suisse), 2020. Compétition, Rome Film Fest, Rome (Italie), 2019. Sélection, Festival dei Popoli, Florence (Italie), 2019.
Récit de la pièce :
L’invitation à la lecture est le seul prétexte. Le public l’ignore mais en réalité, nous ne lirons pas.
« Nous expérimentons ici une forme qui nous titille depuis des années sans jamais avoir osé. Depuis 15 ans que nous improvisons ensemble, il nous semble que nous sommes prêts et qu’il est temps !
Notre idée : convoquer les gens en petit comité et profiter de cette intimité pour se laisser vivre. Faire confiance à la force du duo pour travailler sans béquille. Etre dans l’instant présent, partager un moment totalement inédit et irreproductible.
Nous prendrons le temps de laisser venir… laisser venir le rire, mais aussi le doute ou encore le vide même, pourquoi pas ?
En bref : tout est possible et c’est très excitant !!»
Braguino est le nom d’une communauté vivant recluse au fin fond de la taïga sibérienne. Là, cohabitent en autarcie les Braguine et les Kiline, séparés par une barrière qui traverse leur village. Les deux familles, brouillées pour des raisons aussi obscures que la forêt qui les entoure, se haïssent et refusent depuis plusieurs années de se parler. Dans ces confins du monde dit civilisé, se rejouent un rêve d’utopie et le mythe du paradis perdu. Entre la peur des bêtes sauvages, du feu qui détruit tout, et la joie offerte par l’immensité de la forêt et de ses ressources, enfants et adultes tentent tant bien que mal de vivre ensemble : un projet politique à l’épreuve de la taïga de Sibérie.
Film soutenu par Images en bibliothèques - Étoile de la Scam 2018 - Nomination pour le César du meilleur court métrage, Les Césars, Paris (France), 2019. Grand prix, Escales Documentaires, La Rochelle (France), 2017 - Premier prix, Prix LE BAL de la jeune création, Paris (France), 2017.
Récit de la pièce :
Deux personnages : un adolescent ballotté entre l’enfance et l’âge adulte et sa grand-mère.
L’un et l’autre, au même moment traversent une tempête : ils tombent en amour.
Une jeune fille pour lui et c’est soudain une déflagration à un âge où tout lui échappe, tout est compliqué.
Un homme aux cheveux blanc pour la grand-mère, le retour aux battements de cœur, l’insolence de l’adolescence.
Un dernier amour comme une deuxième adolescence. Un premier amour comme la fin de l’enfance. Ensemble.
La danse pour être au plus près de ce séisme physique qu’est l’adolescence comme lien à l’autre.
Les mots pour dire, tenter de dire et trouver le silence.
L’enfance quittée, retrouvée.
Paris, à la tombée de la nuit. Les murs de la ville s'animent de projections immenses. Des films russes, allemands ou français des années 30, comme une mélodie profonde et lointaine, hantent les souvenirs d'Edgar Morin, ses premières émotions de spectateur. Tout en arpentant les rues, les conférences et les musées, en France et à l'étranger, le philosophe revient sur la place essentielle que l'étude du cinéma a joué dans sa vie et dans sa formation d'intellectuel, jusqu'à la réalisation en 1960, avec Jean Rouch, du film Chronique d'un été. Grâce à l'utilisation, pour la première fois, du son direct sur les caméras, ce film bouleversa l'histoire du cinéma, tant documentaire que de fiction.
Descriptif du spectacle :
M. et Mme Lebrun sont heureux. Ils viennent d’acquérir une nouvelle maison où ils filent le parfait amour… Dommage que le jardin ne soit pas attenant ! Bienvenue dans leur monde enchanté, où rien n’est impossible, où chacun de leur désir apparaît sous leurs yeux. Un monde édulcoré et aseptisé où les fantasmes d’une famille égocentrique s’enchaînent et se déchaînent. Sommes-nous dans un jeu d’enfant grandeur nature ? Une autre dimension ? Un miroir déformant la réalité ? Aujourd’hui M et Mme Lebrun ont décidé de passer l’après- midi tous les deux, au calme, dans leur jardin. Durant cette journée ensoleillée, ils auront la surprise de recevoir la visite de leur fille unique, de leur voisine envahissante et la mère de M Lebrun. Mais chez Lebrun rien n’est prévisible. L’extraordinaire côtoie l’ordinaire. Ce tableau idyllique va basculer dans un monde onirique. Le décor est aseptisé et coloré s’inspirant de l’univers des poupées mannequins et de l’esthétique japonais « kawaii ». Tous auront une apparence très artificielle et plastifiée : chez les Lebrun tout est faux.
Dans les laboratoires du monde entier, la course au cerveau artificiel a déjà commencé. Enquête sur ceux qui tentent de transformer l’homme en être digital afin de le libérer de la vieillesse et de la mort. La science-fiction a inventé depuis longtemps des robots "plus humains que l’humain", ce fantasme est-il près d’advenir ? Aujourd’hui, des neuroscientifiques et des roboticiens se sont donné pour objectif de créer un cerveau artificiel capable de dupliquer le nôtre. Leur but : extraire l’ensemble des informations "programmées" dans notre cerveau pour les télécharger dans une machine qui nous remplacera et vivra éternellement. Rêve ou cauchemar ?
Du Japon aux États-Unis, pionniers en la matière, Cécile Denjean (Le Ventre, notre deuxième cerveau) enquête aux frontières de la science et de la fiction, sur des recherches aux moyens démesurés.
Descriptif du spectacle : Une expositions sur les Vosges de Solange Meurthelle qui finit mal
"Dans le cadre des Journées du Patrimoine Extraordinaire de nos chères contrées françaises, Solange Meurthelle nous présente ses Vosges Fatales, celles-ci mêmes qui furent chères à Gustave de Mallarmé, Jean Ternaux, au duc de Bouillasse. Car en effet, si l’on connaît les Vosges ou que l’on a simplement foulé ses terres humides et boisées, on a certainement ressenti l’appel du paysage à l’extraordinaire, au conte, et à ses personnages pittoresques. Foyer d’un romantisme pastoral, la région des Vosges par sa force végétale, minérale, par la rudesse de son climat, par son accessibilité difficile, reste encore aujourd’hui un mystère. Par une série de photos numérotées de un à dix, Solange Meurthelle nous emmène flâner du côté de son pays, à travers champs, et nous fait humer ce que seul l’œil expert hume, c’est à dire l’âme de cette région montagneuse. Sans dévoiler le chemin que le promeneur empruntera, nous découvrirons comment historiquement la Vosges souvent malmenée par une réputation de rudesse, a développé sa beauté franche et féminine. Et si cette région fut souvent oubliée, c’est pour mieux conserver ses trésors. C’est sous la fougère que l’on trouve parfois les roses. Celtes, Romains, Huguenots, Protestants s’y cachèrent, y battirent des châteaux secrets, y allèrent souvent, se promenèrent dans ses bois, sur ses crêtes acérées, creusèrent des mines de talc et d’étain. Ils ont laissé ici ou là des impressions de déjà vu, des dames blanches, le regard perdu sur leur quenouille. C’est toute cette histoire que nous vous donnons à sentir et à ressentir. C’est toute cette tonitruance des éléments invisibles que nous vous donnerons à voir comme si l’air fut soudain changé en suffocation historique. C’est un voyage que l’on ne termine pas, l’esprit errant à jamais dans le ciel orageux des Vosges Fatales."
Projection gratuite en présence du réalisateur
Récit d’une éducation sentimentale à cœur et corps perdus dans le Paris des années 1970 : celle du narrateur qui vécut là pendant quinze ans les découvertes et excès de sa jeunesse. Une histoire intime autant que l’aventure d’une génération.
Un film sur la difficulté d’aimer. Entremêlant des lieux, des images de jeunes femmes et des fragments de lettres, le film construit une géographie amoureuse de Paris. En contrepoint, des photos et films super-8 tournés lors de voyages aux États-Unis dans la contre-culture et au Chili sous la dictature militaire, rappellent ce que fut cette époque.
Descriptif du spectacle :
"Nous pouvons dès à présent dire qu'il y aura des longueurs et du quickchange, des illusions et beaucoup de promesses. Ce sera résolument un spectacle sur la différence, avec quelques notions de dressage. Des animaux morts, vivants, drogués, heureux, là n'est pas là question ! Parce que, certes il faut s'en occuper, mais dans le fond un animal ça dépanne toujours ! Ce spectacle feint l'inachèvement pour faire une place d'honneur à l'échec, aux doutes, au vivant, à la capacité de réaction du vivant, au vis comica, à l'individu, à l'individuation, au présent, à la rigolade, au dérisoire, à la sagacité, à l'inaptitude, au vrai dans le faux et inversement."
En partenariat avec la Médiathèque Départementale du Territoire de Belfort et La Grosse Entreprise (festival proposé par le Département)
Spectacle à partir de 8 ans - Entrée libre - Durée : 1h - Jauge extérieure : 200 personnes
Lecture-performance proposée par Fabien Vélasquez, médiathécaire à l'Espace multimédia gantner.
Lecture collage "Tout autour de Pierre Faucheux" avec la voix de "Mr Couverture" (Ina 1978), un texte (p 48-49) paru en 1985 intitulé Beaubourg dans l'anthologie "Mots de passe 1945-1985", sous-titrée "Petit abécédaire des modes de vie" (éditions Autrement)
Faucheux par Annie Le Brun (in "Le corps du livre", 2017)
Lecture-litanie : 12 graphistes tout autour de Faucheux, prélèvements bibliographiques effectués grâce à
"Visionnaires : Les Plus grands graphistes", un ouvrage-somme de Caroline Roberts paru en 2015 :
http://www.editionsdelamartiniere.fr/…/les-pl…/9782732469553
Extrait d'une interview de Pierre Faucheux
http://www.ina.fr/audio/PHD99229130
Nous vous avons proposé de remonter aux sources de l'écriture et de plonger dans l'univers de la lettre avec la projection de "L'Homme du Noir et du Blanc", un documentaire sur Adrien Frutiger (réalisé par Christophe Frutiger et Christine Kopp - 2004 - 46 min.)
Un portrait sur l'un des créateurs les plus lus au monde pourtant il n'écrivait pas de livre, il ne composait pas de phrase... il était un des grands maîtres de la typographie (clin d'oeil à Faucheux) ! Il concevait des caractères.
Rediffusion de ce documentaire en cliquant ici !
Suite à cette projection, nous avons eu le plaisir d'accueillir l'artiste belfortain, Jean-Hubert Sittler pour une improvisation surprise issue de ses écrits.
17ème édition pour le mois du film documentaire proposé par le Département et organisé par la Médiathèque Départementale du Territoire de Belfort en partenariat avec les bibliothèques participantes.
Cette année, le thème retenu était la liberté d'expression et les paroles libérées. Parmi une large sélection de films proposés, "Une contre-histoire de l'Internet" (France - 2013 - 88 minutes) a été choisi et projeté le jeudi 3 novembre 2016 à l'école maternelle de Bessoncourt.
Un film de Sylvain Bergère, réalisateur / Jean-Marc Manach et julien Goetz / Auteurs
Internet a été créé par des hippies tout en étant financé par des militaires ! Cet improbable choc des cultures a donné naissance à un espace de libertés impossible à censurer ou à contrôler. C’est pourtant ce que cherchent à faire, depuis des années, un certain nombre de responsables politiques, poussant hackers et défenseurs des libertés à entrer dans l’arène politique… Retour sur l'émergence des mouvements de défense des libertés sur Internet, nés en réaction à la régulation croissante du Web par les gouvernements et les multinationales. Avec Richard Stallman, l'inventeur des logiciels libres, Rick Falvinge, créateur du Parti pirate suédois, et Julian Assange, fondateur de WikiLeaks.
"Un documentaire d'exception qui retrace la (véritable) histoire de l'Internet (...). Loin de tous les clichés trop souvent publiés sous le regard bienveillant des géants de l'Internet commercial, Une contre-histoire de l'Internet résonne plutôt comme un hymne à la liberté (...)"
Guerric PONCET, lepoint.fr, 15 mai 2013.
35 personnes ont participé à cette soirée projection qui s'est achevée avec un temps d'échange avec le co-auteur accueilli : Julien Goetz.
Petit retour en image en cliquant ici !
Solo burlesque pour la rue - Deux représentations jouées à 15h et 18h au gymnase de Lacollonge.
En partenariat avec La Grosse Entreprise
Réverbère est certain d’une chose : qu’une prouesse soit réussie ou non n’a aucune importance, ce qui compte c’est de tenter, et toujours avec humour ! Il vient donc avec de nouvelles prouesses : toutes impossibles, inutiles, voire douloureuses (pour lui !). Il ne recule devant rien pour le simple plaisir du partage avec le public.
Maniant le fouet avec adresse et malice, il développera ses théories sur l’échec et le ridicule avant de les prouver par les gestes. Le public en redemande ? Qu’à cela ne tienne, il a de la ressource, des idées stupides à volonté, et une volonté de fer pour passer à l’acte…
Le ridicule ne tue pas, et il fait rire, alors profitons-en !
Pas loin de 80 personnes sont venues assister à la projection de « Tu seras sumo » présentée le 18 novembre dans le cadre de la seizième édition du mois du film documentaire, en partenariat avec la médiathèque départementale du Territoire de Belfort et le Département.
Le thème retenu cette année était le sport et du côté de la médiathèque de Bessoncourt, le choix s’est tourné vers une pratique sportive plus méconnue de notre culture : le sumotori.
Une invitation pour le public à partager la vie d’un jeune japonais, filmé pendant deux ans par la réalisatrice Jill Coulon, dans une écurie professionnelle à Tokyo. Une découverte pour les spectateurs d’une discipline difficile de par ses entraînements, sa vie en huit clos au sein de l’écurie, la prise de poids nécessaire aux bons résultats, etc.
Ce fut également l’occasion pour les spectateurs de découvrir le Japon et ses traditions culturelles.
A l’issue de la projection, un très bel échange s’est tenu entre le public et le monteur du film, Alex Cardon, invité de la soirée. Il a pris plaisir à partager ses connaissances, en répondant à de nombreuses questions sur la discipline, l’alimentation des sumos et ses risques pour la santé, sur la réalisation de ce documentaire, sur la vie de Takuya (héros du film), sur son avenir aussi.
Après avoir quitté l’écurie quelques temps, Takuya s’est décidé à rejoindre la structure et ses partenaires, pour finalement devenir sumo professionnel. Il pèse aujourd’hui 130 kg, monte dans la hiérarchie du classement en gagnant de nombreux combats.
La soirée s’est terminée autour d’un verre tout en prolongeant encore la discussion entre Alex Cardon et le public.
Une représentation jouée au fort Sénarmont de Bessoncourt le jeudi 24 septembre 2015 à 20h30.
Durée du spectacle : 1h20 - Public : à partir de 14 ans
Voici un univers dérapant et décapant où l'impulsion vient des mots et de la peinture. Des contes qui déchirent, brisent, inversent, renversent. C'est une vision fascinante, ironique et sanguinaire dont l'éclat blesse notre regard. Les mythes ont toujours habité Leonora Carrington. Sa science est humour noir, passion des limites, absolu et connaissance de ce qu'on ne peut nommer....
L’exposition « Il était une fois… les jouets et maquettes de Monsieur Frère » proposée à la médiathèque du 17 décembre 2014 à fin janvier 2015 a connu un large succès. Ce sont pas loin de 150 visiteurs qui sont venus à la rencontre des collections et créations de Martial Frère. Son talent a suscité un vif intérêt et beaucoup d’étonnement de la part du public. Les deux rencontres programmées avec ce villageois, ont permis de beaux échanges et partages avec les 80 personnes accueillies ces jours-là. Les différents ateliers proposés : « Dessines-moi un train, nous l’afficherons dans l’expo ! » ou « Viens construire ou conduire ton train ! » (applications installées sur les tablettes pour l’occasion) ont eu leur part d’intérêt également auprès des enfants.
Les élèves de maternelle et de primaire ont pu eux aussi apprécier les trésors de Martial lors des accueils scolaires à la médiathèque. Même s’il n’a pas toujours été facile pour les plus petits de ne « toucher » que du regard les magnifiques jouets anciens.
Les visiteurs de l’expo avaient la possibilité de s’inscrire pour une découverte du « mini-musée » de Martial à son domicile. 22 personnes se sont inscrites et auront prochainement le privilège de se rendre chez lui.
Encore un grand merci à ce Bessoncourtois pour son talent et son originalité artistique !
La médiathèque, en partenariat avec le Conseil général du Territoire de Belfort ainsi que la Médiathèque Départementale, a participé à la 15ème édition du mois du film documentaire.
Le film retenu cette année et projeté le 7 novembre 2014 à l'école maternelle de Bessoncourt, était :
"Les recettes de Mina, Terezin 1944" réalisé par Anne Georget - France 2007 - 47 mn
“Gâteaux pour la jeune accouchée, bonbons au caramel de Baden, strudel aux quetsches, Linzertorte…”
Un livre de recettes écrit à la main, couvert de papier kraft, relié d’une simple ficelle. Internée par les nazis dans le camp de Terezin, près de Prague, Mina Pächter, affamée, écrit avant de mourir ses meilleures recettes de cuisine pour les envoyer à sa fille qui a pu s’enfuir en Palestine. Le livre de recettes mettra vingt ans avant de parvenir à sa fille…
Cette manifestation a réuni ce soir là une quarantaine de personnes. Le public a eu le plaisir à l'issue de la projection de faire la connaissance avec la réalistarice en partageant avec elle de nombreuses discussions autour de son œuvre.
Anne Georget avait même pris soin de cuisiner pour les spectateurs les fameux caramels de Baden, une des nombreuses recettes évoquées dans son film.
Le rendez-vous est d'ores et déjà fixé à l'automne 2015.
Dans le cadre du festival Conte & Cies, la médiathèque de Bessoncourt en partenariat avec la Médiathèque Départementale du Territoire de Belfort, a accueilli le spectacle "Russie mon amour" par la Compagnie Vivre dans le feu le jeudi 25 septembre 2014 à 19h au fort Sénarmont de Bessoncourt.
42 spectateurs ont participé à cet événement et se sont retrouvés dans une salle voûtée du fort autour d'une longue table blanche pour assister à un banquet plein d'originalité et de qualité, rythmé par deux comédiens, Cantor Bourdeaux et Louise Lévêque, accompagnés par le violoniste Frédéric Jouhannet.
Un spectacle sous le signe de la Russie, évoquant les célèbres poètes Alexandre Pouchkine et Marina Tsveateva interprétés par les deux comédiens qui ont dirigé le repas grâce à une succession de toasts comme autant de poèmes à la vie, aux amis, à la mort.
Crudités, bortsch, bœuf strogonoff, sablés, fruits, cocktail vodka et bissap ont été servis aux spectateurs par l'Association les Créatures qui avait concocté un délicieux menu aux saveurs russes.
Cette manifestation culturelle a donné le jour à un nouveau partenariat entre la médiathèque et l'Association du fort Sénarmont qui a accepté d'ouvrir ses portes pour l'occasion.
Mardi 21 janvier 2014 à 18h, Lucie van Cornewal et Bernadette Séverin étaient de retour à la médiathèque de Bessoncourt. Pour ceux et celles qui ne les connaîtraient pas encore, elles sont les conteuses de l'Associattion belfortaine "Envie d'écrire". Au programme de leur troisième intervention à la médiathèque et toujours en partenariat avec le Conseil Général du Territoire de Belfort : des contes de sagesse. "Les deux amis de Bagdad", "Tout arrive pour le mieux" et "le Talmud", trois histoires autour de l'amitié, du partage, de la bonté, de l'espoir... que le public a eu réel plaisir à partager avec elles. Puis est arrivé l'heure de la galette des rois pour clôturer en douceur cette séance de contes.
Proposé par le conseil Général du Territoire de Belfort et en partenariat avec la Médiathèque Départementale, le mois du film documentaire a fait une halte à Bessoncourt pour la deuxième année consécutive. La médiathèque a présenté le mardi 12 novembre 2013 le film "Nicolas Bouvier, le vent des mots" retenu parmi une sélection riche de documentaires proposés cette année autour du thème du voyage. Le choix de présenter un grand voyageur comme le fût Nicolas Bouvier, écrivain-voyageur suisse, paraîssait alors évident... Un dernier voyage que l'auteur a eu envie de partager avec le réalisateur Joël Calmettes puisque Nicolas Bouvier est décédé peu de temps après le tournage de ce film. Une quarantaine de spectateurs ont participé à cette projection en présence du réalisateur, qui se tenait à la Maison de la Communauté de Communes du Tilleul, transfomée pour l'heure en une petite salle de cinéma. Une soirée placée sous le signe des mots, dans un premier temps avec les paroles poétiques et sensibles évoquées par Nicolas Bouvier autour de ses voyages, de l'écriture, la douleur, la mémoire et le bonheur. Le public a pris plaisir ensuite à écouter le témoignage de Joël Calmettes, qui a partagé ses riches connaissances sur la vie de l'auteur, le tournage... et a répondu aux nombreuses questions posées par le public.
L'invitation au mois du film documentaire est d'ores et déjà lancée pour la 14ème édition et le rendez-vous fixé en novembre 2014 !
Photo : Bernard DEHLINGER
Le festival Conte et compagnies proposé par le Conseil Général du Territoire de Belfort a été porté cette année encore et avec grand plaisir par la médiathèque de Bessoncourt. La conteuse Elisabeth Troestler, arrivée tout droit de Bretagne avec une valise pleine à craquer d'histoires réunissant princesses et dragons, a fait halte mercredi 16 octobre dernier à la salle communale du village. Devant un large et fidèle public, Elisabeth Troestler définie comme une véritable princessologue a su embarquer les enfants ainsi que leurs parents dans un univers de princesses peu ordinaires... Un spectacle de plus d'une heure qui s'est achevé par la participation du public à un drôle de test proposé par la conteuse : Quelle princesse êtes-vous ? Beaucoup d'humour et de fantaisie chez cette artiste qui a su capter l'attention des petits comme des plus grands ! On attend déjà avec impatience la version 2014...
Le mardi 18 décembre 2012, la médiathèque de Bessoncourt et l'Association belfortaine Envie d'Ecrire, ont proposé en partenariat avec le Conseil général du Territoire de Belfort, une animation autour de l'univers magique de Noël. Les conteuses Bernadette Séverin et Lucie van Cornewal ont su captiver un large public d'enfants par leur narration de magnifiques histoires pleine de tendresse et de morale.
En partenariat avec le Conseil Général du Territoire de Belfort, la médiathèque de Bessoncourt a proposé mardi 03 avril 2012 un moment d'écoute destiné au jeune public à partir de 4 ans.
Deux conteuses, Bernadette Séverin et Lucie van Cornewal, représentant l'Association "Envie d'écrire du Territoire de Belfort" ont revisité un grand classique des contes d'Andersen : l'intrépide soldat de plomb.
Durant une trentaine de minutes, les deux intervenantes ont mis en scène "Au pas, vaillant soldat de plomb, passe ton chemin", devant les yeux attentifs et captivés d'une vingtaine d'enfants accompagnés par leurs parents.
Quelques accessoires ont été utilisés pour leur jeu de scène autour d'un récit détournant par instants la véritable histoire du petit soldat de plomb avec parfois un savant mélange de textes tiré d'auteurs comme Mireille d’Allancé, le tout appuyé par la forte expérience des deux dames dans le monde du conte.
A l’issue de cette animation qui fut un réel succès, les jeunes spectateurs ont eu droit à une distribution d’œufs de Pâques que le lapin avait pris soin de déposer.
Dans le cadre du Mois du film documentaire, le film "Une autre vie", réalisé par Dominique Pernoo, était projeté mardi 20 novembre 2012 à la salle communale de Bessoncourt.
En 1999, à Minsk, au collège musical d'Etat d'une Biélorussie en pleine crise, la caméra s'installe dans la vie d'une classe de musique hors norme, dirigée par Vladimir Perline, un professeur de musique qui consacre tout son temps à quatre jeunes violoncellistes. Quatre ados très doués, passionnés et qui rêvent de voyages et de grande carrière.
Entourée de Gilles Barthélémy, responsable vidéo à la médiathèque départementale de Belfort, et de Stéphanie Weiss, responsable de celle de Bessoncourt, Dominique Pernoo était venue spécialement de Paris pour répondre aux nombreuses questions du public.
Après la soirée, la réalisatrice a confié son plaisir d'être venue à Bessoncourt et s'est dite impressionnée par "la chaleur de l'accueil et l'engouement du public autour de ce genre cinématographique".
Article et photo Michel Petitjean, correspondant Le Pays.
Pour la treizième édition, la médiathèque de Bessoncourt a eu le plaisir d'accueillir Myriam Pellicane le mercredi 10 octobre 2012 à 18h à la salle communale.
C’est devant une salle comble, remplie d’enfants mais aussi d’adultes tout aussi curieux de découvrir cette conteuse, grande, mystérieuse, à l’apparence presque sauvage, que l’artiste a partagé avec le public pendant plus d’une heure, son univers mêlant le fantastique et la modernité.
L'inspiration qu'elle collecte en partie dans les ouvrages d’anthropologie et d’ethnologie réalisés par Claude Lévi-Strauss, ajoute sans doute une part à l' originalité qui l’anime et la différencie des conteurs traditionnels. «Les kilos du moineau», un conte avec des petites histoires folles, d’oiseaux, de bêtes à plumes, de héros déboussolés et personnages extravagants où l’artiste parle de rencontres amoureuses, d’amours impossibles, de colère, de la mort, d’écureuils devenus étoiles...
Les spectateurs ont apprécié cette conteuse moderne, «débridée» au langage plus urbain, où l’art du conte se sent renouvelé. Avec elle le conte parle à notre imagination créant un réel échange avec le public, et provoquant ainsi des instants uniques et surtout imprévisibles dans l’oralité.
Les enfants très réceptifs à «l’univers Pellicane» ont contribué eux aussi à la réussite de cette soirée de contes, pleine de charme et d’amusement.